À l’approche des trois semaines de vacances de printemps, les parents aux ÉAU inscrivent leurs enfants à divers camps spécialisés, allant d’ateliers éco-responsables à des sessions de codage avancé, malgré des coûts hebdomadaires frisant les 1 500 dirhams. Nombreux sont ceux qui jugent cette option précieuse pour un apprentissage actif durant les congés.
Alors que les écoles internationales se préparent à trois semaines de vacances du 24 mars au 14 avril 2025, de nombreux parents aux ÉAU recherchent des programmes structurés pour occuper et instruire leurs enfants. Cette période coïncide avec la fin d’année pour les écoles indiennes, ainsi qu’avec le Ramadan, poussant les familles à évaluer divers camps. Qu’ils soient de quelques heures ou d’une journée complète, ces camps s’adressent à différents groupes d’âge et centres d’intérêt.
Malgré des frais pouvant grimper jusqu’à 1 500 dirhams par semaine, beaucoup de parents voient un retour positif sur investissement, visant l’éveil et la socialisation plutôt qu’un simple temps libre passif à la maison. Dans un contexte éducatif en mutation, ces formules garantissent aux enfants un encadrement interactif et propice à la découverte.
L’offre est vaste : ateliers éco-responsables, cours de danse, robotique, programmation, cuisine durable, etc. Les parents apprécient que leurs enfants y acquièrent des compétences pratiques—sensibilisation à l’environnement ou savoir-faire technique—tout en restant actifs et sociables. Pour les mères et pères qui travaillent, ces camps constituent une solution idéale de garde pendant les vacances.
Des familles comme celle d’Ion Rusu n’hésitent pas à débourser 1 200 dirhams par enfant pour un stage de codage, estimant que cette dépense « occupe les enfants de manière constructive ». De même, Bhavya Rao prévoit 850 dirhams pour un camp d’arts écologiques et 900 dirhams pour un cours de danse. Avec les coûts de transport (environ 600 dirhams), la facture dépasse parfois 2 000 dirhams, mais les parents privilégient l’enrichissement des enfants plutôt qu’un temps libre passif devant les écrans.
D’autres familles choisissent de ne pas inscrire leurs enfants, en particulier pendant le Ramadan. C’est le cas de la Palestinienne Mariam Kahlil, dont l’enfant jeûne et reste à la maison, occupé par des activités scolaires et des kits créatifs. Cette diversité d’options reflète la flexibilité de Dubaï pour des budgets et des contextes culturels variés.
L’engouement pour ces camps de printemps souligne l’identité familiale de Dubaï et pourrait rejaillir sur la valeur des quartiers situés près des centres éducatifs ou de loisirs. Les parents sont particulièrement sensibles à la proximité d’offres de qualité pour leurs enfants, ce qui peut renforcer l’attrait locatif et la valorisation des biens immobiliers environnants. Cette vitalité traduit également la volonté de l’émirat de proposer un style de vie complet, associant éducation, infrastructures modernes et dynamisme culturel.
Alors que les vacances de printemps approchent, de nombreux parents aux ÉAU se montrent enclins à investir dans des camps spécialisés—qu’il s’agisse d’ateliers d’éco-création ou de stages avancés de programmation. Cette approche illustre la capacité de Dubaï à offrir un environnement propice aux familles et, par extension, alimente un marché immobilier en plein essor. Un enrichissement mutuel, profitant à la fois aux résidents et aux investisseurs en quête de perspectives pérennes.